La vie continuait. J’explorais toujours la jungle à la recherche de traces d’une civilisation perdue. Parfois c’était Anna, une collègue du centre scientifique qui m’accompagnait, tandis que Nathalie restait à la maison avec Ingrid.
Nous avions découvert la cité perdue des Cortomaltèques, ainsi que d’étranges reliques qui ravivaient en moi d’anciens souvenirs. J’avais entendu parler à Selvadorada de lueurs dans la jungle et d’étranges engins qui planaient la nuit au-dessus des frondaisons.
Nous étudiions ces artefacts au camp de base dans l’espoir de découvrir quelque indice qui corroboreraient ces fables à propos d’une origine extra-terrestre de ces constructions pyramidales.
Le temple dans la jungle était censé recevoir des vaisseaux spatiaux mais personnellement je n’avais jamais rencontré aucun Alien.
Nous poursuivions nos recherches dans la jungle en quête d’autres indices. Certains explorateurs avaient eu moins de chance que nous. Leur avion s’était écrasé au milieu de cet enfer vert et on ne les avait jamais retrouvés.
Anna et moi étions devenus très proches, trop peut-être. Nous profitions de nos découvertes et nous tentions de retrouver quelque impossible paradis perdu.
Nous étions revenus chez Anna, au bord de l’Atlantique Nord et nous poursuivions nos recherches sans relâche.
C’est cette nuit-là qu’une lueur m’attira devant la maison et que je rencontrai les Aliens qui me racontèrent l’histoire de la création de la cité perdue au milieu de la jungle, il y a bien longtemps alors que la science balbutiait encore. Ils avaient appris aux Cortomaltèques les mathématiques et l’art de la construction en pierre. Ils leur avaient donné des indications aussi sur l’utilisation des plantes pour la médecine.